Le vendredi 9 février, 47 élèves de Première et de Terminale inscrits en section européenne anglais (DNL histoire-géographie ou physique-chimie) ont eu l’opportunité de se rendre à Bruxelles, dans le cadre d’un voyage scolaire organisé avec le soutien du lycée. Ils étaient accompagnés par deux professeures d’anglais, Anissa Benslimane et Arabella Thomas, et par deux professeurs d’histoire-géographie, Dion Munyaneza et Vincent Pradeau—Soula.

Ville européenne par excellence, la capitale de la Belgique accueille le siège de la Commission européenne (qui est, en quelque sorte, le lieu du pouvoir exécutif de l’Union européenne). En outre, si le Parlement européen siège à Strasbourg, c’est bien à Bruxelles que sont menés les travaux des commissions parlementaires. Quoi de mieux, pour une année d’élections européennes, que de se rendre dans une ville emblématique de la construction européenne ?

C’est peu après 5 heures du matin que nous sommes partis du lycée. Ce départ quelque peu matutinal ne nous a néanmoins pas empêchés de pleinement profiter d’une journée pour le moins riche en découvertes, les quelque 5 heures de voyage en bus ayant permis à certains de poursuivre leur nuit de sommeil…

Une fois sur place, nous nous sommes divisés en deux groupes : les élèves de Première ont d’abord visité le Musée de l’Histoire européenne, tandis que leurs camarades de Terminale découvraient le Parlementarium. Au bout de 2 heures, chacun des groupes a visité le musée que venait de visiter l’autre groupe. Ces deux musées ont pour point commun de proposer un regard historique sur l’Europe. Le Parlementarium met l’accent sur le fonctionnement des institutions européennes, fort méconnu du grand public, comme en témoignent les taux d’abstention croissants aux élections européennes… Le Musée de l’Histoire européenne traite, lui aussi, de l’Europe, sous un angle plus historique.

Ce récit ne serait pas complet sans mentionner l’incontournable passage par les boutiques de souvenirs des deux musées, proposant un nombre incommensurable de gadgets aux couleurs de l’Europe. Nul ne saura cependant si les prétendus morceaux du mur de Berlin (détruit le 9 novembre 1989) proposés à la vente étaient d’authentiques pièces archéologiques…

Merci à Amélie DELLAY et à Inès ERRAHMANI (TG2) pour leurs photographies !